Les Aventures de Rabbi Jacob
France, Italie - 1973 - 100 min - couleurs
Réalisateur : Gérard Oury
Acteurs : Louis de Funès, Henri Guybet, Claude Giraud, Claude Piéplu, Miou Miou
À Brooklyn, le vénéré Rabbi Jacob et son secrétaire Samuel sont en route pour l'aéroport JFK afin de se rendre à Paris pour la Bar Mitzvah du jeune David Schmoll.
Au même moment, en France, l'industriel Victor Pivert, personnage au caractère vif et aux idées assez traditionnelles qui se prépare à marier sa fille Antoinette au fils d'un général, rentre de week-end. Mais ce vendredi soir, alors qu'il rentre sur la capitale avec son chauffeur Salomon, dont il découvre avec stupeur qu'il est juif, il est victime d'une sortie de route. Resté seul après avoir congédié son employé qui refusait de travailler durant le Shabbat, Victor Pivert s'en va chercher de l'aide, et aboutit dans une usine de chewing-gum.
Il y assiste inopinément à un règlement de comptes entre les membres d'une police d'État d'un pays identifié comme « arabe » et un dissident politique, Mohammed Larbi Slimane, que ces derniers veulent éliminer. Slimane parvenant alors à s'échapper entraîne, malgré lui dans sa cavale, Victor Pivert devenu son « otage » et qui se retrouve de surcroît aussi bien recherché par la police française, dont l'enquête a été confiée au commissaire Andréani, que par la police secrète du pays arabe menée par le sinistre Farès.
Slimane doit impérativement rentrer dans son pays pour y mener la révolution. Les deux hommes se retrouvent ainsi à l'aéroport d'Orly mais Farès et ses sbires les retrouvent. Afin de s'échapper, ils usurpent l'identité de deux rabbins hassidiques tout juste débarqués de New York. Confondus par la famille Schmoll venue chercher le vénéré rabbin, ils sont alors entraînés, malgré eux, dans une cérémonie juive rue des Rosiers, dans le Pletzl à Paris, au cours de laquelle Victor, devenu donc « Rabbi Jacob », tombe nez à nez avec son ex-chauffeur Salomon …
Encore un des films qui a bercé mon enfance, des scènes cultes (la danse, l'usine à chewing gum), beaucoup de rires, indémodable
Ma scène préférée : le contrôle de gendarmerie où Louis de Funès tire le poil du poirot du gendarme
Ma note : 7/10
Bonus : bande-annonce